SOURCE : article du JSL du 23/12/24 – par Cristian Todea (CLP)

En vidéo : https://c.lejsl.com/societe/2024/12/24/macon-une-soupe-chaude-et-des-couvertures-bonheur-quotidien-des-personnes-vivant-dans-la-rue

Le préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy, a accompagné ce lundi 23 décembre une équipe de l’association Le Pont qui réalise des maraudes auprès des gens précaires dans les rues de Mâcon. 

Une soupe et un café qui chauffent les corps et les cœurs, distribués sous le regard du préfet Yves Séguy.  Photo Cristian Todea
Une soupe et un café qui chauffent les corps et les cœurs, distribués sous le regard du préfet Yves Séguy.  Photo Cristian Todea

 

Les équipes de l’association Le Pont, qui organisent les maraudes du Samu social à Mâcon, ont reçu la visite du préfet de Saône-et-Loire et de la secrétaire générale de la préfecture, Agnès Chavanon, qui les ont accompagnées à la rencontre des personnes à la rue, à Mâcon ce lundi soir.

« En grande majorité des hommes »

« Ce sont en grande majorité des hommes qu’on connaît bien. Notre objectif est de garder le contact avec eux, les faire venir à l’accueil de jour où des professionnels peuvent leur offrir un accompagnement global : social, santé, aide à la parentalité etc. », explique Damien Morel, chef du service accueil de jour du Pont.

Le préfet a rappelé qu’au niveau du département, il y a 660 places d’hébergement d’urgence à l’année et que le plan Grand Froid* permet d’augmenter leur nombre.

Des jeunes du centre Épide de Velet accompagnent également les équipes du Samu social. Une infirmière financée par l’Agence régionale de santé participe aussi une fois par semaine aux maraudes.

Une maraude appréciée par les gens à la rue

« Je suis arrivé à Mâcon en 2012 de Dijon. Et je peux vous dire qu’ici on aide plus les gens comme moi. Surtout que je suis quelqu’un qui n’aime pas trop demander », avoue Sébastien, 46 ans, bénéficiaire du RSA qui a perdu son logement début octobre et passera son premier hiver à la rue, en centre-ville.

« Je suis d’habitude à la rue, mais aujourd’hui je suis hébergé par un ami. J’apprécie le travail des gens qui font la maraude et les soupes sont vraiment bonnes. Surtout quand on voit le gaspillage des magasins qui jettent au lieu de donner », déplore Luis, 56 ans.

Le plan Grand Froid est déclenché par le préfet en cas de températures entre -5 et – 10 °C pendant trois nuits consécutives. Il vise à protéger les personnes vulnérables en ouvrant des places d’hébergement d’urgence.


SOURCE : article de Mâcon Infos du 24/12/2024