23 signataires pour le contrat territorial de santé mentale

Ce vendredi après-midi, l’auditorium des Ateliers du jour a accueilli la signature du contrat territorial de santé mentale.

En Saône-et-Loire, sous l’égide de la Commission Spécialisée en Santé Mentale (CSSM) du Conseil Territorial de Santé (CTS), les établissements de santé ont pris l’initiative de lancer cette démarche, avec l’aide d’un prestataire, en associant de façon large l’ensemble des acteurs (professionnels de santé, sociaux ou médico sociaux et usagers).

Cette concertation a abouti à la signature, ce vendredi, du contrat territorial de santé mentale de Saône-et-Loire.

Ce temps fort s’est tenu à Montceau-les-Mines en présence de Marie-Claude Jarrot, Maire, de Rémy Rebeyrotte, député, Président du CTS, Philippe Collange-Campagna, Président de la commission spécialisée en santé mentale, Marie-Thérèse Frizot vice-présidente du conseil départemental, Isabelle Dechaume, Présidente du conseil de surveillance du CHS de Sevrey, vice-présidente du conseil départemental, Alain Gaudray, conseiller communautaire Grand Chalon, Dominique Commeau, vice-président Communauté de communes du Grand Autunois Morvan, Jean-Claude Ducarre, vice-président PETR charolais brionnais, Henri Boniau, vice-président PETR Mâconnais Sud Bourgogne, Marc Makhlouf, sous-préfet de l’arrondissement d’Autun et Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne Franche-Comté.

Les projets territoriaux de santé mentale instaurés en 2016

Les Projets Territoriaux de Santé Mentale (PTSM) ont été instaurés par la loi de modernisation de notre système de santé de 2016.

Leur objet est l’amélioration continue de l’accès des personnes concernées à des parcours de santé et de vie de qualité, sécurisés, et sans rupture et qui constituent les fondements de la nouvelle politique territoriale de santé mentale.

Leur élaboration, sur la base d’un « diagnostic territorial partagé » et leur mise en œuvre sont à l’initiative des professionnels et établissements travaillant dans le champ de la santé mentale.

Le PTSM préconise des actions pour favoriser la prise en charge sanitaire et l’accompagnement social et médico-social de la personne dans son milieu ordinaire, en particulier par le développement de modalités d’organisation ambulatoires dans les champs sanotaire, social et médico-social.

5 volets développés entre 2019 et 2024

A partir d’un diagnostic partagé entre les acteurs, ce PTSM, qui couvre la période 2019-2024, a été construit autour de 5 volets principaux visant à :

– renforcer et adapter l’offre de soins aux besoins du territoire,

– améliorer l’accès à l’offre existante,

– favoriser la construction de réponses coordonnées et inclusives,

– renforcer la promotion de la santé mentale,

– développer les connaissances et renforcer la coordination de l’ensemble des acteurs en matière de santé mentale.

Concrètement, plusieurs actions vont être mises en œuvre et notamment :

– la création au 1er janvier 2020 du pôle départemental de pédopsychiatrie rattaché au centre hospitalier spécialisé de Sevrey,

– la création d’une plateforme de coordination et d’orientation des troubles du neuro-développement (troubles du spectre de l’autisme, du développement intellectuel etc.) par l’association des Pupilles de l’enseignement public de Saône-et-Loire (PEP71), en partenariat avec le CHS de Sevrey,

– ou encore le renforcement des actions de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation et de promotion de la santé mentale, menées en particulier par les conseils locaux de santé mentale (CLSM).

Ce plan prévoit également d’assurer des formations aux professionnels permettant le développement des soins de réhabilitation psychosociale. Il s’agit de mieux prendre en compte les capacités, les compétences et les choix des personnes vivant avec des troubles mentaux pour qu’elles retrouvent une vie la plus normale possible et au plus proche de l’insertion sociale.

« Un moment historique pour le département »

Tels sont les mots que Rémy Rebeyrotte a employé pour caractériser ce vendredi après-midi, un contrat attendu depuis longtemps a-t-il indiqué.

Marie-Claude Jarrot pour sa part s’est félicité de cette signature à Montceau-les-Mines sur un territoire précurseur comprenant un Centre médico-psychologique et qui a récemment accueilli la journée de l’autisme.

Philippe Collange-Campagna a quant à lui mis en avant les travaux d’André Jarrot en direction de la création d’un hôpital public psychiatrique en Saône-et-Loire. « Le CHS a 50 ans aujourd’hui » a-t-il précisé. Puis il a indiqué quelques chiffres concernant les pathologies psychiatriques :

– une personne sur 5 est affectée par une pathologie psychiatrique en France

– une personne sur trois dans sa vie présentera un trouble psychiatrique

– un décès sur 50 est dû à un suicide,

– 70 000 jeunes souffrent d’anorexie chez les adolescents.

– et dans les EHPAD, les troubles du comportement inquiètent de plus en plus les équipes qui se sentent démunies.

Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne Franche-Comté, a indiqué pour sa part, l’engagement de la Ministre de la santé en direction des contrats territoriaux. Elle a fourni une feuille de route qui prévoit une réforme profonde des financements de la psychiatrie, a-t-il ajouté.

Puis revenant sur le projet donnant lieu à une contractualisation ce vendredi, le directeur de l’ARS l’a défini de solide, ambitieux, raisonnable et faisable.

Si la contractualisation a bien eu lieu ce vendredi, d’ores et déjà plusieurs actions ont déjà débuté dans le département de Saône-et-Loire.

Et la signature du contrat territorial de santé mentale a ensuite laissé place à de nombreux échanges sur les représentations de cette science, cette discipline médicale.

Plusieurs professeurs et professionnels de santé mentale se sont succédés pour échanger leurs expériences et poser les bases de ce qui devrait être développé en Saône-et-Loire d’ici 2024, dans le secteur de la santé mentale.

SOURCE : article du journal Montceau News du 14 décembre 2019


Permettre à tous les acteurs concernés « secteur de psychiatrie, médecins généralistes et spécialistes, établissements et services médico-sociaux ou encore collectivités territoriales » de se rassembler dans des réseaux territoriaux de partenariats pour structurer une offre de proximité assurant une continuité du suivi tout au long du parcours :  telle est l’ambition des PTSM, les projets territoriaux de santé mentale (voir ci-dessous).

En Saône-et-Loire, sous l’égide de la commission spécialisée en santé mentale (CSSM) du conseil territorail de santé (CTS), les établissements de santé ont pris l’initiative de lancer cette démarche avec l’aide d’un prestataire, en associant de façon large l’ensemble des acteurs (professionnels de santé, sociaux ou médico sociaux et usagers).

Cette concertation a abouti à la signature ce vendredi 13 décembre 2019, du contrat territorial de santé mentale de Saône-et-Loire.

Ce temps fort s’est tenu à Montceau-les-Mines en présence notamment de Marie-Claude Jarrot, maire (qui a rappelé que son père André Jarrot a été à l’initiative de l’hôpital psychiatrique de Sevrey et qu’il aurait eu 110 ans ce vendredi 13 décembre), de Rémy Rebeyrotte, député, président du CTS, Philippe Collange-Campagna, président de la commission spécialisée en santé mentale et Pierre Pribile, directeur général de L’Agence Régional de Santé (ARS). A partir d’un diagnostic partagé entre les acteurs, ce PTSM, qui couvre la période 2019 – 2024, a été construit autour de cinq points visant à  :

  • renforcer et adapter l’offre de soins aux besoins du territoire
  • améliorer l’accès à l’offre existante
  • favoriser la construction de réponses coordonnées et inclusives
  • renforcer la promotion de la santé mentale
  • développer les connaissances et renforcer la coordination de l’ensemble des acteurs en matière de santé mentale

Ainsi, dès le 1er janvier 2020, sera créé le pôle départemental de pédopsychiatrie rattaché au centre hospitalier spécialisé de Sevrey, tout comme la plateforme de coordination et d’orientation des troubles du neuro-développement.

Qu’est-ce que les PTSM ?

Les Projets Territoriaux de Santé Mentale (PTSM) ont été instaurés par la loi de modernisation de notre système de santé de 2016.

Leur objet : « l’amélioration continue de l’accès des personnes concernées à des parcours de santé et de vie de qualité, sécurisés et sans rupture » et qui constituent les fondements de la nouvelle politique territoriale de santé mentale.

Leur élaboration, sur la base d’un « diagnostic territorial partagé » et leur mise en oeuvre sont « à l’initiative des professionnels et établissements travaillant dans le champ de la santé mentale ».

Le PTSM préconise des actions pour favoriser la prise en charge sanitaire et l’accompagnement social ou médico-social de la personne dans son milieu ordinaire, en particulier par le développement de modalités d’organisation ambulatoires dans les champs sanitaire, social et médico-social.

Diagnostic territorial partagé et PTSM sont transmis à l’Agence Régionale de Santé, qui les arrête après avoir recueilli l’avis des instances concernées.

 

SOURCE : article du journal l’INFO R MATEUR du 15 décembre 2019