L’occasion de mesurer l’importance du travail mené par l’association au service des plus démunis.
Moins de rencontres que l’année dernière
Par rapport à l’hiver dernier, le nombre de rencontres par maraude est en diminution (9 au lieu de 13 sur la même période de référence), a expliqué Nora Mouche, cheffe de service à l’association. Elle a signalé que les 20 places d’hôtel supplémentaires permettent au 115 de répondre aux demandes, notamment des familles avec enfants. « Nous y sommes collectivement très sensibles », a souligné le Préfet.
Lors des maraudes, assurées chaque soir en alternance avec la Croix Rouge, les bénévoles distribuent, soupe et sandwichs et couvertures.
La tournée commence à 18 heures pour se terminer aux alentours de 21 heures selon un circuit bien établi qui débute par le centre-ville jusqu’à Charnay-lès-Mâcon, sachant que les appels au 115 sont prioritaires.
Du lien social avant la nourriture
« La nourriture n’est pas la mission première, a souligné Nora Mouche, l’important pour nous, c’est le lien social et de faire en sorte qu’il y ait le moins possible de gens dans la rue. »
L’équipe du Samu est composée de 12 bénévoles qui tournent sur toute la semaine par équipe de trois, le mardi avec une infirmière, un poste créé l’année dernière par l’Agence régionale de santé (ARS). « Une chance pour l’équipe de maraude », a souligné la cheffe de service. Si l’infirmière constate des problématiques de santé, elle peut ainsi orienter les personnes vers l’accueil de jour et engager un parcours de soins.
Sur l’ensemble de la Saône-et-Loire, l’association le Pont compte 360 salariés dont 70 en insertion, sur huit établissements et 25 services différents. Elle accueille, accompagne ou loge plus de 8 000 personnes et dispose de 250 places, soit en collectif, soit en diffus.