SOURCE : article du JSL du 28/04/2020 – par Maryvonne BIDAULT
Les personnes Sans-domicile fixe (SDF) sont habituellement hébergées à la Maison Saint-Vincent-de-Paul. Celle-ci fonctionne grâce à deux salariés mais aussi une équipe de bénévoles.
Bernard Comte, président de l’association assurant son fonctionnement, a fermé l’accueil début mars. « Nos bénévoles sont âgés de 70 à 88 ans. Il était imprudent de les solliciter. Par contre, les deux salariés sont au chômage technique, c’est compliqué pour nous ».
Dix places supplémentaires
Le 115 est chargé de réguler les demandes des sans-abri en fonction des places disponibles dans les différents lieux d’accueil du département. La responsable du service, Séverine Chailloux, fait le point : « Nous n’avons pas eu de situation explosive, la crise n’a pas fait augmenter le nombre de SDF, peut-être ont-ils des réseaux personnels. Nous avons dirigé les personnes sur les accueils ouverts. L’association Le Pont a mis à disposition dix places supplémentaires pour les gens sans solution. Par contre, nous avons conventionné des places dans des gîtes et des hôtels pour répondre aux violences conjugales dont peuvent être victimes les femmes et les enfants ».