Six associations se sont unies, ce mercredi, pour marquer la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une journée destinée à attirer l’attention sur un fléau qui a fait, depuis le début de l’année, 121 victimes et à prodiguer conseils et informations.

Les noms des 121 femmes tuées depuis le début de l’année par leur compagnon ou ex-compagnon, place de Beaune. Elles étaient 143 en 2021. Photo JSL /Nathalie MAGNIEN

Derrière les chiffres, il y a les noms. Les noms de toutes celles qui ont succombé, depuis le début de l’année, victimes des violences de leur conjoint, compagnon ou ex-compagnon. C’est en leur mémoire que six associations* se sont mobilisées, ce mercredi, en prélude à la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre. Pour lutter contre ces violences, il faut en avoir connaissance. Le premier pas est d’en parler. Et, comme le souligne Elisa Perret, du Planning familial 71, « avant de franchir la porte d’un commissariat ou d’une gendarmerie pour porter plainte, aller voir les structures d’aide aux victimes permet de franchir cette première étape ».

La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été marquée ce mercredi, place de Beaune, par plusieurs associations : le CIDFF71, la Ligue des droits de l’Homme, le Pont, l’Écluse, l’Asti et le Planning familial 71. En présence de l’adjudant Laëtitia Allibert, de la maison de protection de la famille, installée à Charnay-lès-Mâcon, en septembre.   Photo JSL /Nathalie MAGNIEN

Identifier la violence pour la combattre

Se rendre compte que des solutions existent pour quitter un domicile qui n’est plus un refuge mais un danger. Différencier, comme le souligne le travail de l’Écluse, conflit et violence. Le premier implique une relation égalitaire. La seconde, qu’elle soit physique ou psychologique, est basée sur l’inégalité entre la victime et son bourreau. Également présente aux côtés des associations, l’adjudante Laëtitia Allibert, qui fait partie de l’effectif de la Maison de protection de la famille, créée à Charnay-lès-Mâcon en septembre. Outre le soutien aux unités de terrain en particulier pour l’audition des victimes, un volet prévention, notamment en milieu scolaire mais aussi auprès des seniors ou des personnes handicapées, est déployé.

*Le Planning familial 71, l’Écluse, la Ligue des droits de l’homme, le CIDFF71, l’Asti et le Pont.

 

SOURCE : article du JSL du 23/11/2022 – Par Nathalie MAGNIEN